Le plus connu de la famille est la testostérone masculine, mais elle est présente, bien qu’en plusieurs quantités, également chez les femmes. A partir de 25 ans, leur stade commence à chuter considérablement et au fil des années cette descente va s’accélérer, au point qu’un soixantenaire de 12 mois a 50 % moins d’androgènes qu’un quadragénaire ».Cela conduit inévitablement à une
diminution du besoin, qui dépend cependant aussi de différents facteurs, plus strictement corporels. « La diminution des hormones à la ménopause peut entraîner une atrophie vaginale, une fibrose du clitoris et un amincissement des parois vaginales. Surtout cette dernière facette, mêlée à la sécheresse vaginale, qui peut être assez généralisée, génère généralement une dyspareunie, la sensation de courbatures lors de la pénétration. Si l’on
ajoute la forte probabilité qu’un frottement sur une paroi fine et sèche puisse créer des rougeurs et des lacérations, il va sans dire que le désir d’avoir une activité sexuelle chute à un niveau historiquement bas ».Dans ce cas, néanmoins, la ménopause n’est pas la cause directe du phénomène, mais un peu ces événements physiologiques qui, pourtant,
fortuitement ne touchent pas toutes les dames.MÉNOPAUSE ET ACCEPTATION SOCIALECependant, même si les éléments décrits jusqu’ici ne sont certainement pas marginaux, c’est surtout des conditionnements psychologiques ou sociaux, qui existent encore fortement, pour faire de la ménopause un intervalle considéré comme aux antipodes d’une vie sexuelle satisfaisante. «Beaucoup de femmes considèrent le sommet
de la menstruation comme un deuil parce qu’elles l’associent à la perte officielle de la jeunesse. Socialement, ce passage continue d’être généralement considéré comme l’entrée dans la vieillesse et l’abdication qui s’ensuit de tout désir de vie sexuelle. Il est entendu que le plaisir sous les couvertures est un facteur pour les jeunes et qu’après avoir atteint un certain âge, en particulier les femmes, ils ne devraient plus y penser.