Introduction
Le cancer du rein est peu fréquent et ne touche environ que 3500 nouveaux cas par an en France.
Cette pathologie est rare avant 40 ans et touche 3 fois plus d’hommes que de femmes entre 60 et 70 ans – le blog.
Les causes
Elles sont inconnues.Cependant, le cancer du rein est favorisé par le tabac et touche deux fois plus les fumeurs.Il n’est ni héréditaire ni familial sauf dans certains cas où il provient d’une maladie génétique héréditaire appelée le syndrome von Hippel Lindau caractérisée par une malformation des vaisseaux.
Les symptômes
Il s’agit le plus souvent :
- de la présence de sang dans les urines appelée hématurie,
- de douleurs lombaires appelées lombalgies,
- d’une perte de poids,
- d’une fièvre inexpliquée.
Diagnostic
Le cancer du rein est insidieux car généralement l’examen clinique ne révèle rien d’anormal.C’est donc souvent suite à l’apparition de troubles et à la prescription d’une échographie de l’abdomen que les tumeurs du rein sont découvertes.
Pour établir un bilan précis, il faut :
- un examen clinique,
- un scanner du thorax et de l’abdomen,
- une scintigraphie osseuse.
Les résultats de ces examens permettent un diagnostic immédiat car ils déterminent :
- si le cancer est resté contenu dans le rein,
- si les ganglions lymphatiques voisins sont touchés,
- si les veines rénales sont atteintes,
- si le cancer a créé des métastases dans les poumons ou ailleurs.
Traitement
Les tumeurs rénales sont essentiellement des adénocarcinomes limités au rein.
Le traitement est alors essentiellement chirurgical.
Il s’agit d’une ablation du rein appelée néphrectomie associée à un curage ganglionnaire.
En cas de métastases siégeant plutôt dans les poumons, les os, le foie, les ganglions ou le cerveau, il n’existe en réalité aucun traitement de chimiothérapie démontré vraiment actif.
Le traitement le plus utilisé est l’immunothérapie utilisant l’interféron alpha et l’interleukine 2. Ces deux produits fortifient l’immunité du patient et ont un effet toxique sur les cellules cancéreuses.
L’interféron alpha est injecté sous la peau 3 fois par semaine.
L’interleukine 2 est administrée à l’hôpital sous forme de perfusion continue ou sous la peau pendant plusieurs jours et selon des cycles réguliers.
Effets secondaires
Ces deux médicaments utilisés dans le traitement par immunothérapie peuvent provoquer des effets secondaires nécessitant une surveillance .
Ces effets secondaires cessent dès l’interruption du traitement.
Il s’agit pour chacun des deux médicaments :
- l’interféron alpha : frissons, fièvre, fatigue, signes de dépression,
- l’interleukine 2 : fièvre, frissons, diarrhées, rougeurs de la peau, fatigue, oedèmes, baisses de la tension artérielle.