En général, la perte auditive peut affecter le volume et les fréquences du son, mais aussi la capacité à distinguer différents sons et peut affecter une oreille ou les deux.
Les personnes souffrant de presbyacousie perçoivent généralement, dans la phase initiale, un acouphène constant, un trouble défini comme un sifflement, un bruissement ou un bourdonnement constant dans les oreilles : en effet, il accompagne souvent une perte auditive réelle et montre également une difficulté à comprendre le langage courant.
Les aides auditives représentent en effet une aide précieuse dans la prise en charge de ce trouble, améliorant la vie des personnes souffrant de perte auditive. Les modèles de nouvelle génération sont très petits et se fondent parfaitement en passant inaperçus.
Diagnostic de la presbyacousie
Le contrôle auditif est recommandé pour toutes les personnes âgées, qui souvent ne sont pas conscientes qu’elles souffrent de presbyacousie : la conséquence inévitable est que les symptômes sont négligés, avec un risque de dégénérescence de la maladie.
Beaucoup de plus de 65 ans, en effet, ont tendance à s’isoler avec le temps, donc ils ignorent souvent leur éventuelle surdité. De plus, beaucoup d’entre eux cachent volontairement le trouble par embarras.
Que faire en cas de perte auditive
Ainsi, toute personne souffrant d’une presbyacousie naissante ou d’une surdité partielle ne doit pas ressentir de gêne : il est préférable d’aller voir son médecin, qui nous orientera très probablement d’abord vers un oto-rhino-laryngologiste puis, si nécessaire, vers un audiologiste.
Ce dernier procédera à une anamnèse et à un examen otoscopique, et nous demandera de subir des tests simples et non invasifs pour vérifier la présence de la maladie.
Test de perte auditive
En cas de perte auditive, il existe des tests généralement utilisés pour vérifier le bon fonctionnement de l’organe auditif qui sont rapides et indolores. Le diapason, par exemple, compare le chemin de transmission du son à travers le conduit auditif, la membrane tympanique et les osselets avec la conduction osseuse.
Le test de Rinne
Évaluer l’audition pour la conduction osseuse.
L’audiologiste positionne le diapason contre l’apophyse mastoïdienne du sujet (processus placé dans la zone mastoïdienne de l’os temporal), fait vibrer l’instrument et interroge le patient en lui demandant quand il n’entend plus le son produit.
Quelques secondes plus tard, le spécialiste place le diapason à quelques centimètres du conduit auditif, pour demander à nouveau au patient de signaler s’il entend le son.
Pour évaluer la situation il faut considérer que la conduction du son par l’air est supérieure à la conduction par l’os, donc : si le sujet n’entend pas le diapason lorsqu’il est repositionné près de l’oreille, cela signifie que sa conduction par l’os est supérieur à la conduction aérienne et cela indique l’existence d’une perte auditive réelle en cours.